Le Boston terrier a des faux airs de bouledogue français.
C'est normal : il semblerait qu'un apport de sang de bouledogue français soit intervenu lors de la création de cette race américaine.
Ce sont tous deux des molosses de petit format et le néophyte peut facilement les confondre. Il y a pourtant des points qui ne trompent pas et qui permettent de les différencier d'un simple coup d'oeil. Les oreilles, tout d'abord : il ont certes tous les deux des oreilles dressées, mais celles du boule sont plus arrondies à leur extrémité alors que celles du boston sont davantage pointues.
Tans que cela est permis, elles peuvent être taillées chez le Boston pour être en harmonie avec la forme de la tête. La queue ensuite : celle du bouledogue français est naturellement courte, nouée ou cassée, effilée à l'extrémité et portée basse (le standard accepte tout de même une queue relativement longue même si elle n'est pas recherchée) ; celle du boston est courte, fine, allant en s'amenuisant vers son extrémité, droite ou en tire bouchon et attachée en bas.
Enfin, il faut se souvenir que le bouledogue français peut être plus lourd que le Boston terrier dont le poids se scinde en trois catégories : moins de 6,8 kg, de 6,8 à 9 kg et de 9 à 11,35 kg.
On pourrait évoquer aussi le bulldog anglais dans la lignée des chiens qui nous font penser à notre boule.
Mais là, pas de confusion possible entre les deux, même si ce dernier compte parmi ses ancêtres.