Dans le milieu cynophile, le bouledogue français peine à se faire admettre.
En 1904, Paul Mégin, auteur du traité intitulé Nos chiens, ne mâche pas ses mots : "comment, diriez-vous en voyant ces têtes plutôt hideuses et ces faces aplaties, ces nez écrasés, cette mâchoire qui"grigne", la nature a-t-elle pu créer un animal aussi laid ? "
Et si le boule n'avait trouver de véritables fans dans les milieux populaires et artistiques, il serait tombé bien bas. L'éminent cynologue poursuit : "Hélas, il y a bien des nains, des avortons, des êtres biscornus.
Le bouledogue n'est pas à proprement parler une race : c'est une anomalie congénitale." Chez les écrivains, en revanche, on ne tarit pas déloges sur le minimolosse, si on se réfère aux propos de Pierre Mac Orlan : "le petit bouledogue français est un chien si on veut, c'est plutôt ce qu'on appelle "quelqu'un".